Almanach industriel populaire de Belgique pour les années 1851 & 1852

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Stapleaux, 1851
 

Common terms and phrases

Popular passages

Page 121 - C'est ce que nous allons voir. CHAPITRE IV Croyance philosophique de Franklin. — Son art de la vertu. — Son algèbre morale. — Le perfectionnement de sa conduite. En lisant la Bible et, dans la Bible, le livre des Proverbes, Franklin y avait vu : La longue vie est dans ta main droite, et la fortune dans ta main gauche. Lorsqu'il examina mieux l'ordre du monde, et qu'il aperçut les conditions auxquelles l'homme pouvait y conserver la santé et s'y procurer le bonheur, il comprit toute la sagesse...
Page 130 - L'oisiveté amène avec elle des incommodités et raccourcit sensiblement la durée de la vie. L'oisiveté , comme dit le bonhomme Richard , ressemble à la rouille, elle use beaucoup plus que le travail : la clef dont on se sert est toujours claire.
Page 117 - En cas de refus du mari, le juge de paix, les parties entendues ou appelées, peut autoriser la femme ; il le peut également en cas d'absence ou d'éloignement du mari, et généralement, lorsque ce dernier, par un motif quelconque, est empêché de manifester légalement sa volonté.
Page 123 - Il aspira à une sorte de perfection humaine. « Je désirais, dit-il, vivre sans commettre aucune faute dans aucun temps, et me corriger de toutes celles dans lesquelles un penchant naturel, l'habitude ou la société pouvaient m'entraîner. » Mais les résolutions les plus fortes ne prévalent pas tout de suite contre les inclinations et les habitudes. Franklin sentit qu'il faut se vaincre peu a peu et se perfectionner avec art. Il lui parut que la méthode morale était aussi nécessaire à la...
Page 113 - Exemption des droits de timbre et d'enregistrement pour tous actes passés au nom de ces . sociétés ou en leur faveur. Seront délivrés gratuitement et exempts des mêmes droits tous certificats, actes de notoriété...
Page 127 - Affermis-moi dans la résolution d'en suivre les conseils, et reçois les services que je puis rendre a tes autres enfants, comme la seule marque de reconnaissance qu'il me soit possible de te donner pour les faveurs que tu m'accordes sans cesse ! » La gymnastique morale que suivit Franklin pendant un assez grand nombre d'années, et que secondèrent sa bonne nature et sa forte volonté, lui furent singulièrement utiles. Nul n'entendit aussi bien que lui l'art de se perfectionner. Il était sobre,...
Page 126 - ... devait, tour à tour, être l'objet principal de son observation scrupuleuse durant une semaine. A la fin du jour, il marquait par des croix les infractions qu'il pouvait y avoir faites, et il avait à se condamner ou à s'applaudir, selon qu'il avait noté plus ou moins de manquements à la venu qu'il se proposait d'acquérir.
Page 129 - ... d'après le nombre et la qualité des raisons qui restaient sur son tableau. Cette méthode, excellente pour étudier une question sous toutes ses faces, rendait la légèreté de l'esprit impossible, et l'erreur de la conduite improbable. Franklin puisa, comme nous allons le voir, dans l'éducation intelligente et vertueuse qu'il se donna à lui-même d'après un plan qui n'arriva pas tout de suite...
Page 110 - II ya toujours quelque chose de bon dans un lien qui rapproche les hommes, qui confond leurs intérêts, qui les rend solidaires les uns pour les autres. La société de prévoyance est une confraternité ; l'assistance mutuelle est un exercice de mutuelle bienveillance ; elle joint aux combinaisons...
Page 117 - Lorsque l'incapacité de travail provient soit de la perte d'un membre ou d'un organe, soit d'une infirmité permanente résultant d'un accident survenu dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de sa profession, l'assuré jouit immédiatement des rentes qu'il a acquises depuis cinq ans au moins, sans que ces rentes puissent dépasser 360 francs.

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